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10 questions posées à Alexandre Vézina, entrepreneur-conseil

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10 questions posées à Alexandre Vézina, entrepreneur-conseil

Le développement des affaires est un thème qui rejoint la mission que je me suis donnée, soit celle d’aider les entrepreneurs. J’aime donc à l’occasion m’entretenir avec des personnes qui ont justement le développement des affaires à cœur. 

Récemment, j’ai eu le plaisir de discuter avec Alexandre Vézina, un entrepreneur-conseil qui accompagne depuis une dizaine d’années les entrepreneurs du Québec dans la croissance de leur entreprise. Alexandre est aussi auteur du livre Enfin les vraies affaires paru en mai 2016.

AVezina1. Qui est Alexandre Vézina?
Alexandre Vézina est curieux de nature et avide de connaissances. Apprendre continuellement est un important moteur pour lui. Il lit énormément (50 livres par an!) et approfondit ses connaissances jour après jour. « Je me tiens au courant de ce qui se passe partout dans le monde à propos des nouvelles approches en gestion des affaires, explique Alexandre. Je partage ensuite le tout avec les entrepreneurs que j’accompagne. »

2. D’où te vient cet intérêt pour l’entrepreneuriat et le soutien aux entrepreneurs?
C’est assez jeune qu’Alexandre a réalisé qu’il aiderait un jour les entrepreneurs. « À l’époque, je ne savais pas encore comment, mais l’idée était tout de même là. J’observais le patron de l’épicerie où je travaillais adolescent et j’aimais le regarder aller, voir comment il réagissait devant les situations qu’il rencontrait. »

Cette proximité avec la gestion d’une petite entreprise lui plaisait, plus que la gestion d’une multinationale ou la gestion au sein d’un gouvernement. C’est un peu pourquoi, à l’université, il a choisi d’étudier en administration des affaires et d’explorer diverses disciplines portant sur l’entrepreneuriat. « Mon but, explique-t-il, n’était pas de devenir spécialiste dans un domaine précis, mais de devenir un super généraliste qui pourrait accompagner les entrepreneurs à la base de leurs préoccupations, là où ils ont le plus besoin d’être soutenus. »

3. Que remarques-tu de commun chez les entrepreneurs que tu aides?
Étonnement, ce qu’Alexandre observe chez la majorité des entrepreneurs est le faible niveau de confiance. « Je le constate trop souvent, les entrepreneurs manquent de confiance en eux et en leur capacité à livrer la marchandise. »

« Il est essentiel de croire en soi et en ses propres capacités, de croire en sa valeur. » À cet égard, Alexandre utilise ce qu’il appelle le principe d’équivalence mentale avec les entrepreneurs qu’il aide. Cela leur permet de quantifier leur valeur pour ensuite mieux progresser.

4. Trouves-tu que l’entrepreneuriat vit une période difficile?
Noui… répond Alexandre qui observe le monde entrepreneurial (et y prend part) depuis plusieurs années déjà.

« Non, car l’entrepreneuriat est à la mode. Il est perçu de façon positive. Cela dit, beaucoup (trop même!) de gens se lancent en affaires sans être bien préparés et sans être accompagnés adéquatement par des personnes qui ont un vécu d’entrepreneur, qui connaissent ce que cela implique. »

« Oui, puisque plusieurs entreprises ne passent pas le cap des deux premières années. »  Il observe aussi que bon nombre d’entrepreneurs ont de la difficulté à passer du plan à l’action. « Ils ont de beaux objectifs et une vision claire de ce qu’ils veulent atteindre, mais ils ne prennent pas des décisions quotidiennes cohérentes avec ceux-ci. Cela nuit à leur développement. C’est là que j’interviens bien souvent. »

5. Quelle place accordes-tu à la qualité en affaires?
Pour Alexandre, la qualité occupe une grande place : il la considère comme déterminante pour le succès en affaires. « Je ne parle pas de perfection, mais bien de qualité. C’est le nerf de la guerre! »

6. Et à la qualité des écrits d’affaires?
Même chose, ici. La qualité des écrits d’affaires est primordiale pour lui. C’est d’ailleurs une leçon qu’il a apprise très jeune. Comme ses parents étaient tous deux enseignants, le soir à la maison, c’était la dictée pour lui et ses sœurs.

« J’ai un grand souci pour la qualité de l’écriture. J’utilise Antidote, même dans les médias sociaux! Pour des documents importants, je fais encore plus attention, car je connais mon public et je sais qu’il remarque la qualité de mes textes.»

7. Tu travailles aussi régulièrement avec une langagière, non?
« Oui, effectivement, je travaille avec la même personne depuis trois ans. C’est très avantageux à long terme. Elle me connaît, connaît mes sujets et mon style. Je peux écrire avec confiance en sachant que quelqu’un va repasser derrière moi. Elle corrige mes textes et écrit aussi pour moi des lettres, des documents de présentation, etc. Je n’ai qu’à lui donner les grandes lignes et elle me retourne une première version à laquelle, bien souvent, je n’ai rien à ajouter! »

8. Tu écris tout de même beaucoup : un livre, une infolettre hebdomadaire, des articles de blogue. Intègres-tu l’écriture à ton quotidien?
Cette année, Alexandre s’est donné comme ligne directrice de partager beaucoup de contenu. « Je dois donc écrire pour être cohérent avec cet objectif, alors je bloque du temps à mon agenda pour écrire. Je suis assez discipliné en général alors j’arrive assez bien à respecter les périodes d’écriture prévues. »

Les temps d’attente sont aussi des moments où Alexandre en profite pour écrire. « J’ai toujours un calepin sur moi ou à portée de main. Si je suis entre deux rendez-vous, je sors mon calepin et j’écris. »

9. Enfin les vraies affaires 2 est en préparation? 
Excellente nouvelle! L’éditeur d’Alexandre lui a demandé de faire une série avec Enfin les vraies affaires. Il y a donc d’autres tomes à venir. Le deuxième sortira d’ailleurs en mai ou l’automne prochain.

llivre_les_vraies_affairesPour les curieux, le tome 2 s’inscrira dans la continuité du premier et offrira de nouveaux conseils sur le développement des affaires.

10. Si tu n’avais qu’un seul conseil à donner aux entrepreneurs, quel serait-il?
« J’en ai deux en fait : avoir confiance en eux et apprendre continuellement, précise Alexandre. Apprendre aide à gagner en confiance. Chaque jour, on devrait prendre le temps de se demander ce que l’on a appris afin de transformer ce nouvel apprentissage en acquis que l’on intègre ensuite dans notre quotidien. »

 

Mon impression personnelle après cet entretien? Alexandre est totalement investi de la mission qu’il s’est donnée, ce que je trouve très inspirant. 

Le manque de confiance des entrepreneurs dont Alexandre parle affecte aussi leur liberté à exprimer leur pensée par écrit. Lorsque j’accompagne des entrepreneurs ou des professionnels dans l’amélioration de leur habileté à écrire, je vois leur confiance en eux croître. Ils comprennent mieux la mécanique de la communication écrite et deviennent plus efficaces. Ils gagnent du temps et ne ratent plus d’occasions d’être présents par écrit, là où ça compte.

Sandra Gravel, réd. a.

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